mercredi, novembre 01, 2006

REVUE DE PRESSE sur les Traités (extraits)

TRAITÉS POLITIQUES, ESTHÉTIQUES, ÉTHIQUES DE BALTASAR GRACIÁN, traduits et présentés par Benito Pelegrín, Editions du Seuil, 940 p.

PRESSE NATIONALE

LIBÉRATION

Baltasar Gracián (par Julia Kristeva) :
Les mœurs politiques de l’Hexagone se complaisent depuis quand déjà ? dans les genres mineurs : vaudeville de manipulateurs manipulés, fabliau de l’impuissance de la volonté de puissance. Truquages et gaffes. Corbeaux, moules et veaux. Ministres dissimulateurs, journalistes tétanisés, suicide collectif. Un industriel allumé, un général piégé-piégeant, un juge abusant-abusé et un château fantôme. « Quand on ne se sent pas de taille à supporter, il faut se retirer au-dedans de soi-même, encore faut-il se supporter » : ces mots du jésuite Baltasar Gracián (1601-1658), gongoriste machiavélique, admiré par Mme de Sablé, Schopenhauer, Nietzsche et Jankélévitch, me touchent à vif. « Toute humeur est tumeur. Il y a des gens qui transforment tout en guérilla. Ils sont dangereux, chefs ou ministres, ils font du gouvernement une faction. Ils ont le sens faussé et le coeur gâté. Le seul moyen de gagner avec eux, c’est de les fuir aux antipodes. » Gare à qui veut moraliser. L’explosion du néant est sans frein, n’en déplaise aux déclinologues. Ces brouillages quotidiens appellent une concentration incisive. Baltasar, encore : « Au lecteur : que je te désire singulier ! » « Entre deux mots, il faut choisir le moindre ; et les mots et les sons, s’ils sont brefs, ne sont qu’un moindre mal. » Bon, l’époque redevient favorable à l’écriture serrée, vigilante. » (Julia Kristeva, Libération, 20 mai 2005)

Gracián, le héros de la ruse…la plus belle leçon de cynisme et d’ambiguïté de l’histoire européenne. depuis presque quatre siècles, cette œuvre n'a cessé de fasciner […] Un nouveau destin l'attend sans doute, avec cette première édition française, en un seul volume [des traités complets] de Gracián par Benito Pelegrín, qui depuis plus de trente ans a consacré un travail considérable à cet auteur et à son époque. On trouve ici tous les traités du maître de la ruse, à commencer par son coup de tonnerre initial, El Héroe (Le Héros), publié en 1647. (Roger-Pol Droit, Le Monde)

Gracián, le chant du cynique. Un des moralistes les plus modernes qui soient. [l’Oracle manuel] est un des ouvrages majeurs de la pensée occidentale. La Rochefoucauld, La Bruyère, Voltaire, Chamfort, mais aussi Pascal, tous l’ont lu et s’en sont inspirés, de façon plus ou moins ouverte. La traduction qu’en propose aujourd’hui Benito Pelegrín donne un nouveau sens à ce livre, plus proche des intentions initiales de son auteur. (Patrice Bollon, Le Figaro)

« On comprend pourquoi Gracián a également influencé Guy Debord : avec trois siècles d'avance, il fait sans le savoir une critique radicale des effets du capitalisme démocratique, spectaculaire et marchand ». (Philippe Lançon, Libération)

« Vous ne pouvez vous passer de l’édition des Traités de Baltasar Gracián, ce jésuite de génie » (Philippe Sollers, Le Journal du Dimanche)

« Schématiquement, les mouvements de masse synthétisent deux modes psychologiques de contrôle social : la fascination et la séduction. Dans les deux cas, la formule du philosophe espagnol Baltasar Gracian (1601-1658) reste valable : « Pour séduire, il faut réduire. » (Alexandre Dorna, Le Monde diplomatique).

PRESSE RÉGIONALE

« De la même trempe que Machiavel » (Jean Boissieu, La Marseillaise)

« Une résurrection. Le lecteur […] prendra un plaisir exrême à redécouvrir, grâce à Benito Pelegrín, l’une des œuvres les plus difficiles et les plus extraordinaires de la littérature espagnole. » (Jacques Lovichi, La Marseillaise)

« L’Art de la ruse […] A lire avec délectation. » (Corsica)

MAGAZINES ET REVUES […]

« Sacré jésuite ! voici : Baltasar Gracián (1601-1658) enfin rassemblé et magnifiquement traduit et annoté par son connaisseur hors pair : Benito Pelegrín. […] Ce bouillant homme d'Eglise espagnol publia, au XVII e siècle, des traités de morale d'une modernité saisissante. Ils ont inspiré La Rochefoucauld, Schopenhauer et Nietszche. Un régal ! » (Philippe Sollers, Le Nouvel Observateur)

« Une bombe arrive, discrètement, attention, elle peut vous exploser à la figure à tout moment. Elle date du XVII e siècle ? Oui, mais elle est fraîchement réactivée, réamorcée, redoutablement efficace (…) elle a déjà explosé, elle explosera encore, elle traverse le temps.[…] Pour (re)traduire l’ensemble,l’annoter et l’introduire, nous avons droit au meilleur spécialiste de Gracián en France, Benito Pelegrín. » (Olivier Renault, Art Press)

« Le Machiavel espagnol. […] l'un des grands mérites des nouvelles traductions proposées par Benito Pelegrín est de rendre toute leur richesse et leur subtilité à des textes volontairement oraculaires et d'un laconisme extrême. » (Jean Blain, Lire)

« avec la première édition française de l'intégralité des traités politiques, esthétiques et éthiques de Gracian, traduits et présentés par Benito Pelegrín […] s'ouvre avec cette édition déjà indispensable une nouvelle ère de réception d'un projet grandiose d'édification morale, dont l'unité conceptuelle n'a pas fini d'éblouir ceux qui veulent voir clair dans l'existence. (Stéphane Floccari, Magazine littéraire)

« …je ne saurais trop vous recommander la lecture réjouissante des Traités polmitiques, esthétiques, éthiques de Baltasar Gracián, retraduits de manière épatante par Benito pelegrín. Ce classique de la littérature date de quatre siècles mais il n’a pas pris une ride. » (Patrick Poivre d’Arvor, Marie-France)

« Ce qui importe, c'est de savoir comment réussir dans la société, comment exprimer pleinement ses dons, devenir ce que l'on est. Dans ce discours de la méthode [c’est le] sujet de ses principaux livres. » ( Claude Jannoud, Marianne)

« …Benito Pelegrín, avec une érudition sans faille, décortique l’œuvre « politique, morale, rhétorique, casuistique et psychologique, saluant au passage (et en allitérations) « la voltige verbale vertigineuse », soulignant l’ambiguïté du message de Gracián » (Jacques Lovichi, AUTRE SUD)

« Machiavel de la vie sociale. […] Quatre fois centenaires, les brillants écrits de Gracián sont toujours d’actualité. » (Sean james Rosse, NUMÉRO).

"mais cette audace est le plus souvent heureuse et il en sort un texte qui, lu à haute voix, soutient, par son mordant, son souffle, sa sonorité, la comparaison avec l'original."
(Mercedes Blanco, Critique, Éditions de Minuit, mai 2006).

"Spécialiste renommé de l'époque baroque, Benito Pelegrín, en intime affinité avec la sagacité et la subtilité de l'écrivain, propose ici une admirable version française des traités de Gracián, enrichie d'une savante présentation et d'une annotation précise, souvent relevées d'une pointe de malice." (Bernard Sésé, Encyclopédie universalis, 2006).

AUDIO-VISUEL

Télévision

« Benito Pelegrín, je lis ce que vous avez fait » [depuis 25 ans] . « Vous lui [à Gracián] redonnez vie […] On dira à quel point il peut être utile aujourd’hui. » (Jean-Pierre Elkabbach, Bibliothèque Médicis, LCP, Canal 32, Clermont 1 ère, TLP Lubéron, TV5, TV5 Monde (15 passages)

Radios

«Esprit ambidextre» et qui sait toujours «discourir sur deux versants» Gracian est à la fois l’héritier des sophistes et de Machiavel ou Castiglione, mais l’idéal humain qu’il propose est universel, et ce «gouvernement de soi» il le veut à la portée de tout le monde. Pour cet art de la réussite et de l’efficacité, qui est l’enjeu principal de son oeuvre dans un monde où il faut user « des moyens divins comme s’il n’y en avait point d’humains et des moyens humains comme s’il n’y en avait point de divins», Gracian multiplie préceptes et paradoxes, aphorismes et maximes dans ce style concis, condensé, dans des jeux de langue et de sens (Francesca Isidori, France-Culture)

PRESSE ÉTRANGÈRE

Une étoile du baroque européen
. D’une étonnante modernité (…) l'écrivain et universitaire Benito Pelegrín (…) nous gratifie par ailleurs d'un passionnant appareil critique et d'une biographie. (Le Soir de Bruxelles).

Pour la première fois, le lecteur de langue française trouvera rassemblés en un volume la totalité des traités de Baltasar Gracin (1601- 1658), admirablement traduits et introduits par Benito Pelegrin, un des meilleurs connaisseurs du baroque européen et grand spécialiste de Gracián, à qui il a consacré un doctorat d'Etat. (Jacques Franck , Libre Belgique).

« La presse française dit des merveilles de Baltasar Gracián. La publication des Traités politiques, esthétiques, éthiques (Seuil, 940 pages) qui réunit les essais du jésuite aragonais a déclenché une avalanche d’éloges. » (La Vanguardia, Espagne)

ARTICLES EN LIGNE SUR LE NET

« Benito Pelegrín, spécialiste du baroque… a donné à Gracian « sa voix française tout en lui gardant son accent espagnol » (Pierre Assouline, La République des livres, Weblog du Monde).

« …je salue avec un enthousiasme majeur la publication d'une anthologie des essais politiques de Baltasar GRACIAN. (…). Il y a urgence à relire cet auteur qui nous en apprend plus sur nous mêmes que bien des penseurs contemporains. (All-Zebest)

CHAT

Philippe Lançon : «Gracián est un homme moderne»
Le journaliste de Libération a répondu jeudi 8 décembre aux internautes. Sujet du chat : les «Traités» de Baltasar Gracián, jésuite espagnol de l'âge baroque (XVIIe siècle), à qui l'ouverture du dernier supplément Livres était consacrée. (LIBERATION.FR )

« Benito Pelegrín, qui se plait à souligner que cet ouvrage serait un favori des milieux d'affaires et de la finance new-yorkais, reprend aujourd'hui cette traduction, qui fut la première en France depuis le XVIIème siècle, dans une nouvelle version, regroupée, revue et corrigée , au plus près de la langue originale et du style de Baltasar Gracián. » (Freud-Lacan.com)

« Remercions Gracián d’éclairer l’un des charmes des écrits situationnistes : un français classique, donc clair ; puis, abrupt, un frénétique farfouillis de dialectique, soudain terminé par une phrase si lumineuse, si intelligente, qu’on refuse de croire absurde le magma qui la précède. » (Traimond, Jean-Manuel, La littérature, arme situationniste).

« Du côté de Gracián... un penseur et un écrivain de génie (…) d'une actualité et d'une modernité brûlantes (…) Un régal ! » (Weblog Toccoli)

« le dr.Cavaco est allé à Paris. Non pour visiter la Cinamathèque, non pour visiter le Louvre ni pour acquérir le fameux Traités politiques, esthétiques, éthiques de Baltasar Gracián… » (Baptista Bastos, Opinião)